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dimanche 12 août 2018
vendredi 10 août 2018
Loi sur les violences sexistes et sexuelles : renforcement de la protection et de la répression
Publié le 07 août 2018 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)
La loi renforçant la lutte contre les violences sexuelles et sexistes a
été promulguée le 3 août 2018.
Son objectif : l'amélioration de la
prévention des violences, de l'accompagnement des victimes et le
renforcement des sanctions pour les agresseurs.
Les principaux articles de la loi prévoient :
- Un allongement du délai de prescription pour les crimes sexuels commis sur mineurs de 20 à 30 ans après leur majorité, en raison de « l'amnésie traumatique » souvent occasionnée par ces faits. Les victimes, mineures au moment des faits, auront désormais jusqu'à leurs 48 ans pour porter plainte.
- Le renforcement de la protection des mineurs et de la répression concernant les agressions sexuelles et les viols commis par un majeur sur les mineurs de 15 ans et moins. L'âge du mineur ou son absence de maturité comme un élément démontrant la contrainte ou la surprise sera pris en considération par les juges.
- La création d'une contravention pour réprimer le harcèlement de rue avec l'infraction d'outrage sexiste qui consiste à «
imposer à une personne tout propos ou comportement à connotation
sexuelle ou sexiste qui, soit porte atteinte à sa dignité en raison de
son caractère dégradant ou humiliant, soit créé à son encontre une
situation intimidante, hostile ou offensante ». Cette infraction sera punie de l'amende prévue pour les contraventions de la 4e classe (de 90 € à 750 €), et de 5e classe (jusqu'à 1 500 € ou 3 000 €)
lorsque l'outrage est commis lors de circonstance aggravantes (par une
personne qui abuse de son autorité, sur un mineur de quinze ans, sur une
personne vulnérable ou en situation de précarité, par plusieurs
personnes, dans les transports collectifs, en raison d'une orientation
sexuelle). L'auteur pourra également se voir obligé de financer sa
participation à un stage de lutte contre le sexisme et de
sensibilisation à l'égalité entre les femmes et les hommes.
Les premières amendes concernant le harcèlement de rue devraient être appliquées dès l'automne.
- La lutte contre les nouvelles formes d'agressions : cyber-harcèlement sur les réseaux sociaux, upskirting (le fait de regarder ou photographier sous les jupes des filles et des femmes dans les lieux publics), voyeurisme, drogue du viol. Un nouveau délit de captation, d'enregistrement et de transmission d'images impudiques commis à l'insu ou sans le consentement de la personne a par ailleurs été créé, passible d'un an de prison et de 15 000 € d'amende.
La prévention, le repérage
Dès
la rentrée 2018, des contrats locaux de lutte contre les violences
seront mis en place pour permettre un meilleur repérage des victimes par
un travail en réseau des professionnels de la santé, de la justice, de
l'éducation, des forces de l'ordre et du tissu associatif.
Le
ministère de l'Intérieur ouvrira au même moment une plateforme de
signalement gérée par des policiers spécifiquement formés par la MIPROF
(Mission interministérielle pour la protection des femmes victimes de
violences et la lutte contre la traite des êtres humains) pour informer
et orienter les victimes de violences sexistes et sexuelles.
10 centres
de prise en charge des psycho-traumas seront ouverts dans les
territoires, à titre expérimental, d'ici la fin de l'année.
Un « référent égalité »
sera nommé dans chaque établissement scolaire afin de sensibiliser et
d'accompagner les élèves, avec le ministère de l'Éducation nationale.
Des séances d'éducation à la vie affective et sexuelle seront organisées
sur tout le territoire et la mallette des parents intégrera, entre
autres, des outils relatifs à la lutte contre l'exposition précoce à la
pornographie et au harcèlement sur les réseaux sociaux.
Une campagne de communication à destination des témoins sera ensuite lancée.
Les regards « appuyés » ou « insistants » sont-ils passibles d'amende ?
Non !
Il s'agit d'une rumeur due à la circulation, sur les réseaux sociaux
notamment, d'une infographie erronée. C'est une mauvaise lecture de la
loi car cette notion n'apparaît pas dans le texte.
Textes de référence
jeudi 9 août 2018
Téléphone portable au primaire, collège et lycée : que dit la nouvelle loi ?
Publié le 06 août 2018 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)
La loi relative à l'encadrement de l'utilisation
du téléphone portable dans les établissements d'enseignement scolaire
vient de paraître au Journal officiel. Elle sera effective dès la rentrée scolaire 2018.
Dans les écoles maternelles, les écoles élémentaires et les collèges
L'utilisation
du téléphone portable est interdite dans les établissements et pendant
toute activité liée à l'enseignement se déroulant à l'extérieur de leur
enceinte, à l'exception des circonstances liées à un usage pédagogique
spécifique encadré par les professeurs et des lieux dans lesquels le
règlement intérieur l'autorise.
Dans les lycées
C'est
le règlement intérieur de chaque établissement qui pourra interdire
l'utilisation du téléphone dans toute ou partie de l'enceinte de
l'établissement ainsi que pendant les activités se déroulant à
l'extérieur, et qui précisera les modalités d'application de cette
interdiction. Celle-ci n'est pas applicable aux élèves présentant un
handicap ou un trouble de santé invalidant.
Le non-respect de ces
règles peut entraîner la confiscation de l'appareil par le personnel de
direction, d'enseignement, d'éducation ou de surveillance, le règlement
intérieur fixant les modalités de la confiscation et de la restitution.
La loi donne ainsi une base juridique à la confiscation des téléphones
portables.
Le règlement intérieur de l'établissement est remis aux élèves le jour de la rentrée. C'est à eux et à leurs parents de vérifier ce qu'il indique à propos du téléphone portable.
Textes de référence
Verglas d'été - attention
LE VERGLAS D’ÉTÉ : VOUS CONNAISSEZ ?
ATTENTION !!
Prudence
Bizarrerie des chaleurs des dernières semaines, on peut voir apparaître
sur nos routes un danger inhabituel : le verglas d'été, légèrement
différent de celui d'hiver ( pas facile de voir de la glace se former
toute seule en période caniculaire).
Le verglas d'été est un danger peu connu des conducteurs et pourtant très répandu en fin de période de sécheresse.
Quand il n'a pas plu pendant longtemps, les routes qui ont été beaucoup
fréquentées (grand axes autoroutiers par exemple) sont "sales". Un
dangereux mélange d'huiles, de carburants, de bouts de pneus ou encore
de poussières de garnitures de frein s'y est déposé, formant une fine
couche uniforme. Dès les premières pluies, l'eau qui s'y mêle transforme
la chaussée en patinoire.
Un phénomène d'autant plus dangereux que, contrairement au verglas d'hiver, celui-ci ne se voit absolument pas !
Pour réduire le risque d’accident, respectez bien les limitations de
vitesse et les distances de sécurité et vérifiez la pression et l’état
général des pneus.
Que ce soit pour le verglas d'été ou
l’aquaplanage que peuvent provoquer les orages en cours, restez
vigilants et prudents : bonne route à tous.
mercredi 8 août 2018
mardi 7 août 2018
lundi 6 août 2018
dimanche 5 août 2018
Allocation rentrée scolaire 2018
Allocation de rentrée scolaire (ARS) 2018 : le versement, c'est pour quand ?
Publié le 01 août 2018 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)
La rentrée scolaire 2018-2019 aura lieu à partir du 3 septembre 2018
pour la majorité des élèves.
Afin d'aider les parents d'enfants de 6
à 18 ans à assumer le coût de cette reprise de la scolarité,
l'allocation de rentrée scolaire (ARS) sera versée sous conditions de
ressources à partir du 16 août 2018.
samedi 4 août 2018
vendredi 3 août 2018
Acquisition et détention d'armes - Nouvelles règles
Acquisition et détention d'armes : de nouvelles règles à partir du 1er août 2018
Publié le 02 août 2018 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)
Chasseurs, tireurs sportifs ou encore collectionneurs : savez-vous que la réglementation sur les armes se durcit à partir du 1er août 2018
avec notamment certaines armes qui passent dans une catégorie
supérieure ?
Pour en savoir plus sur le sujet, retrouvez en ligne
toutes les fiches pratiques actualisées sur Service-public.fr.
Cette nouvelle réglementation fait suite à un décret du 29 juin 2018
portant sur la fabrication, le commerce, l'acquisition et la détention
des armes, ce décret achevant la transposition de la directive
européenne du 17 mai 2017 sur les armes à feu.
Les armes sont classées en 4 catégories en fonction de leur dangerosité :
- les armes de catégorie A correspondant à certaines armes à feu (armes permettant par exemple de tirer plus d'un certain nombre de coups sans recharger) et à des armes de guerre dont l'acquisition et la détention sont interdites sauf dérogation ;
- les armes de catégorie B soumises à autorisation (il peut s'agir de certaines armes à feu de poing et d'épaule mais aussi d'armes à impulsion électrique et de certains aérosols incapacitants ou lacrymogènes). Cette autorisation pour pratiquer le tir sportif ou en cas de risque professionnel est accordée pour une durée de 5 ans maximum sous conditions. La conservation de ces armes à domicile répond également à des règles (coffre-fort, armoire forte ou pièce forte comportant notamment une porte blindée) ;
- les armes de catégorie C soumises à déclaration auprès de la préfecture par l'intermédiaire d'un armurier sous réserve de répondre à certaines conditions (âge, absence de condamnation, état de santé...) ;
- les armes de catégorie D qui sont en vente libre avec quelques restrictions.
Service-public.fr fait également le point sur les armes qui changent de catégorie
dans le cadre de cette nouvelle réglementation (armes passant de
catégorie D à C, celles passant de catégorie C à B ou encore de
catégorie B à A). Des délais sont accordés pour une mise en conformité
avec les nouvelles dispositions en vigueur concernant les armes
légalement détenues avant l'entrée en vigueur de ces surclassements.
Concernant les nouveautés en lien avec les questions de sécurité publique, il faut noter un renforcement des règles avec :
- l'interdiction des dispositifs pouvant être montés sur certaines armes qui en accélèrent la vitesse de tir pour atteindre celle des tirs en rafale ;
- l'encadrement plus strict des séances de tirs d'initiation ;
- en cas de transaction, le contrôle systématique par les professionnels du fichier des interdits de détention d'armes, les ventes d'armes de particulier à particulier devant être par ailleurs contrôlées par les professionnels
Enfin, le décret prévoit que :
- le statut de collection d'armes devient un nouveau motif légal de détention de certaines armes à partir de février 2019 ;
- les « silencieux » utilisés à la chasse ne sont plus classés comme des éléments d'armes ;
- les quotas de détention d'armes sont augmentés pour les associations sportives agréées.
Textes de référence
Décret
n° 2018-542 du 29 juin 2018 relatif au régime de la fabrication, du
commerce, de l'acquisition et de la détention des armes
CANICULE - VIGILANCE ORANGE
Le département de l’Indre
est placé en vigilance orange pour un phénomène de canicule jusqu’à
mardi, avec des températures de l’ordre de 19° la nuit et 36-37° en
journée.
Le plan canicule définit les
actions de prévention et de gestion de crise visant à réduire les effets
sanitaires d’une éventuelle canicule.
Il comporte 4 niveaux de vigilance correspondant aux niveaux de la vigilance météorologique de MÉTÉO FRANCE :
- niveau 1 : VEILLE SAISONNIÈRE = carte de vigilance VERTE
Il consiste, pour les pouvoirs publics, à
vérifier les dispositifs de gestion de crise, organiser une veille de
l’activité sanitaire et mettre en place un dispositif d’information
préventive. Ce niveau est activé du 1er juin au 15 septembre.
- niveau 2 : AVERTISSEMENT CHALEUR= carte de vigilance JAUNE
Le phénomène climatique peut être précisé :
- Pic de chaleur :
exposition de courte durée (un ou deux jours) à une chaleur intense
présentant un risque pour la santé humaine, pour des populations
fragiles ou surexposées du fait de leur activité physique et de leurs
conditions de travail.
- Épisode persistant de chaleur :
températures élevées sur une période supérieure à 3 jours, et proches
des seuils d’alerte départementaux rappelés ci-dessous, présentant un
danger pour des populations fragiles ou surexposées du fait de leur
activité physique et de leurs conditions de travail.
- niveau 3 : ALERTE CANICULE = carte de vigilance ORANGEDes seuils d’alerte sont déterminés par département.Dans l’Indre les seuils sont de :
- 35° le jour
- 19° la nuitOn parle de canicule lorsque les prévisions de température atteignent ces seuils sur trois jours consécutifs.
- niveau 4 : MOBILISATION MAXIMALE = carte de vigilance ROUGE
canicule
CANICULE
En cas de fortes chaleur ou de canicule, quelques conseils de
prévention notamment pour les personnes fragiles (personnes âgées de
plus de 65 ans, personnes handicapées ou malades à domicile, personnes
dépendantes, femmes enceintes…) sont à suivre.
4 réflexes à adopter mêlant plaisir, soleil et responsabilité
De mai à août, les rayons du soleil sont très intenses et
pour se protéger efficacement des risques solaires, il faut respecter
quatre règles simples et indissociables :
- Éviter de s’exposer entre midi et 16 heures et rechercher l’ombrePlus le soleil est haut, plus les UV sont intenses et nocifs. Entre 12h et 16h, il est donc préférable de rester à l’ombre ou au frais.
- Protéger systématiquement les enfants dont la peau et les yeux sont particulièrement sensiblesQuant aux bébés, ils ne doivent jamais être exposés directement au soleil.
- Se couvrir est le meilleur moyen de limiter les risques liés au soleilLe chapeau, les lunettes de soleil, le t-shirt et le short long offrent davantage de protections.
- Renouveler régulièrement l’application de votre crème solaireIl faut appliquer de la crème solaire toutes les deux heures et après chaque baignade pour une meilleure protection. Cependant vigilance ! Aucune crème ne filtre totalement les UV du soleil. C’est pourquoi, il faut choisir un indice de protection élevé, minimum 30 pour être protégé.
Quels sont les risques liés aux fortes chaleurs ?
Selon l’âge, le corps ne réagit pas de la même façon aux
fortes chaleurs. Lorsque l’on est âgé, le corps transpire peu et il a
donc du mal à se maintenir à 37°C. C’est pourquoi la température du
corps peut alors augmenter : on risque le coup de chaleur (hyperthermie –
température supérieure à 40° avec altération de la conscience).
En ce qui concerne l’enfant et l’adulte, le corps transpire beaucoup
pour se maintenir à la bonne température. Mais, en conséquence, on perd
de l’eau et on risque la déshydratation.
Chez les travailleurs
manuels, travaillant notamment à l’extérieur, et lorsqu’on fait du
sport, le corps exposé à la chaleur transpire beaucoup pour se maintenir
à la bonne température. Il y a un risque de déshydratation.
Les consignes simples pour se protéger de la chaleur
- Pendant la journée, fermer volets, rideaux et fenêtres.
- Aérer la nuit.
- Utiliser ventilateur et/ou climatiseur.
- Se rafraîchir à l’aide d’un brumisateur, d’un gant de toilette.
- Boire fréquemment et régulièrement
dans la journée même sans soif (penser notamment à faire boire les
enfants, les personnes âgées et/ou dépendantes).
Continuer à manger normalement. - Limiter les activités physiques.
- Eviter si possible de sortir et de s’exposer au soleil aux heures les plus chaudes.
- Prendre des nouvelles ou rendre visite régulièrement aux personnes âgées de votre entourage (famille, voisins) isolées ou souffrant de maladies chroniques.
- En cas de malaise ou de troubles du comportement, contacter votre médecin.
Quelles sont les personnes à risque ?
- Les personnes âgées de plus de 65 ans
- Les nourrissons et les enfants, notamment les enfants de moins de 4 ans
- Les travailleurs manuels, travaillant notamment à l’extérieur
- et les personnes pratiquant une activité sportive en plein air
D’autres personnes sont également susceptibles d’être plus à risque
en période de chaleur : les personnes confinées au lit ou au fauteuil,
les personnes souffrant de troubles mentaux (démences), de troubles du
comportement, de difficultés de compréhension et d’orientation ou de
pertes d’autonomie pour les actes de la vie quotidienne, les personnes
ayant une méconnaissance du danger, les personnes sous traitement
médicamenteux au long cours ou prenant certains médicaments pouvant
interférer avec l’adaptation de l’organisme à la chaleur, les personnes
souffrant de maladies chroniques ou de pathologies aiguës au moment de
la vague de chaleur, les personnes en situation de grande précarité, les
personnes non conscientes du danger.
En cas d’épisode de forte chaleur, un numéro d’information est mis à disposition du public
0 800 06 66 66 - Canicule Info Service
(appel gratuit depuis un poste fixe)
(appel gratuit depuis un poste fixe)