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Publié le 05 septembre 2019 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)
Depuis le 1er septembre 2019, les préparations homéopathiques remboursées de 25 % à 30 % le sont désormais de 10 % à 15 %. C'est ce qu'indique un décret publié au Journal officiel du samedi 31 août 2019.
La
campagne de vaccination contre la grippe saisonnière commencera cette
année le 15 octobre et se poursuivra jusqu’au 31 janvier 2020.
La vaccination contre la grippe saisonnière est recommandée pour les
personnes à risque de grippe grave. Pour elles, le vaccin est gratuit et
reste le moyen le plus efficace pour réduire les complications graves
liées à la grippe.
La vaccination est également recommandée pour les professionnels de
santé, en contact régulier avec les sujets à risque de grippe grave. Le
vaccin des professionnels de santé libéraux - médecins (généralistes,
pédiatres, gynécologues), sages-femmes, infirmiers,
masseurs-kinésithérapeutes, pharmaciens titulaires d’officine,
pédicures-podologues et chirurgiens-dentistes - est pris en charge à 100
% par l’Assurance Maladie. La vaccination des professionnels de santé
salariés doit être organisée par leur employeur.
Les nouveautés de la campagne 2019-2020
Cette
année, le parcours vaccinal pour les personnes majeures est simplifié.
Toutes les personnes majeures éligibles à la vaccination, qu’elles aient
ou non été déjà vaccinées, peuvent retirer leur vaccin à la pharmacie
sur présentation de leur bon de prise en charge et se faire vacciner par
le professionnel de leur choix : médecin, sage-femme, infirmier ou
pharmacien volontaire. La prescription préalable du médecin reste
nécessaire pour les patients de moins de 18 ans.
Par ailleurs, selon les recommandations de l’Organisation mondiale de
la santé (OMS), le vaccin tétravalent comprendra les souches suivantes :
Santé de l’enfant : des examens de suivi pris en charge à 100 % par l’Assurance Maladie
Source : CPAM - Améli - 17 septembre 2019
Parmi les bonnes résolutions de cette période de rentrée : penser au suivi médical régulier de son (ses) enfant(s) ! De la naissance jusqu’à l’âge de 16 ans, l’Assurance Maladie prend intégralement en charge 20 examens de suivi, sans avance de frais :
3 au cours du 1er mois,
10 entre le 2e et le 24e mois,
1 tous les ans entre 2 ans à 6 ans,
1 entre 8 ans et 9 ans,
1 entre 11 ans et 13 ans,
1 entre 15 ans et 16 ans.
Ces examens permettent de faire le point sur le développement de
l’enfant et de réaliser les vaccinations. Plus largement, ils sont
l’occasion d’aborder toutes les questions qui se posent sur la santé
selon les âges, de la petite enfance jusqu’à l’adolescence.
Les examens de suivi peuvent être réalisés par un médecin généraliste
ou un pédiatre libéral ou dans un centre de santé. Jusqu’à l’âge de 6
ans, les enfants peuvent aussi être examinés dans un service de
protection maternelle et infantile (PMI).
Un médecin traitant pour son enfant, c’est important !
Les parents d’enfants de moins de 16 ans sont invités à leur choisir un médecin traitant.
Ce médecin traitant de l’enfant peut être un généraliste ou un
pédiatre, ou tout autre spécialiste qui suit l’enfant. Il peut exercer
aussi bien en ville qu’à l’hôpital.
Pour déclarer un médecin traitant pour l’enfant, le médecin choisi
par les parents remplit la déclaration en ligne sur présentation de leur
carte Vitale. Le médecin traitant de l’enfant peut être le médecin
traitant des parents s’ils le souhaitent, mais cela n’est pas une
obligation.
Notaires, avocats, huissiers de justice : les coordonnées utiles sur Service-public.fr
Publié le 19 septembre 2019 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)
Vente immobilière, contrat de
mariage, succession, divorce, rédaction d'un procès-verbal, notification
d'une rupture de Pacs...
Vous cherchez un notaire, un avocat ou encore
un huissier ?
Retrouvez sur l'annuaire de Service-public.fr toutes les
coordonnées utiles des chambres départementales des notaires, des
barreaux d'avocats ou encore des chambres départementales des huissiers
de justice.
L'annuaire vous propose un accès complet sur tout le territoire à la liste :
L'exercice de toutes ces professions est encadrée par la loi.
Problème grave avec un médicament, infection nosocomiale, accident médical... quels sont les recours ?
Publié le 25 septembre 2019 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)
Face à un préjudice médical (dommage
corporel, moral ou matériel résultant d'un acte médical ou
chirurgical), il existe plusieurs moyens pour agir.
Explications avec Service-public.fr.
Des procédures générales
Vous pouvez :
saisir la commission des usagers (CDU)
qui veille à faire respecter les droits des patients en cas de litige
avec un établissement de santé concernant l'accueil et la prise en
charge ;
mener une action de groupe
à l'encontre d'un produit de santé (médicament, produit cosmétique,
dispositif médical...) dès lors que plusieurs personnes ont subi un
préjudice similaire, la procédure étant alors menée par une association
d'usagers du système de santé.
En cas de préjudices spécifiques
En matière de contamination liée à une transfusion sanguine
(VIH, hépatite B...), la demande d'indemnisation passe par l'Office
national d'indemnisation des accidents médicaux, des affections
iatrogènes et des infections nosocomiales (Oniam).
Si vous avez avez été affecté par un problème concernant un vaccin
, il existe, pour les vaccinations obligatoires, une procédure d'indemnisation par le biais de l'Oniam.
Il existe aussi des dispositifs particuliers pour certains médicaments ou produits
(Mediator, Dépakine, prothèses mammaires PIP).
Pensions alimentaires impayées : l'Agence de recouvrement (Aripa) peut vous aider
Publié le 23 septembre 2019 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)
Vous bénéficiez d'une pension
alimentaire, suite à une séparation ou à un divorce, mais vous
rencontrez des difficultés pour qu'elle soit payée. Alors qu'un « service public des pensions alimentaires »
devrait se mettre en place (avec la Caf et la MSA) en juin 2020,
savez-vous qu'il existe déjà une Agence de recouvrement des impayés de
pensions alimentaires (Aripa) qui peut vous aider à récupérer jusqu'à
2 ans d'impayés ?
Pour bénéficier de cette aide, deux conditions doivent être réunies :
vous devez être le parent d'un enfant de moins de 20 ans pour lequel une pension alimentaire a été fixée ;
cette pension est impayée depuis au moins un mois.
Par ce biais, vous n'avez aucun recours préalable à effectuer auprès d'un huissier de justice.
Ainsi,
muni(e) d'un jugement, d'un titre exécutoire de la Caf ou de la MSA,
d'une convention homologuée par le juge aux affaires familiales, d'une
convention de divorce par consentement mutuel ou d'un acte notarié
constatant l'accord des parents, deux solutions peuvent vous être
proposées pour récupérer une pension alimentaire impayée :
soit l'allocation de soutien familial (ASF) si vous élevez seul(e) votre ou vos enfant(s) ;
soit l'aide au recouvrement des pensions alimentaires (Arpa) si vous revivez en couple.
Dans
les deux cas, vous pouvez télécharger le formulaire nécessaire, joindre
les pièces justificatives demandées et envoyer le tout à votre Caf ou
votre MSA.
L'Agence est joignable par téléphone au 0821 22 22 22(0,06 € + prix d'un appel local)
de 9 h 00 à 16 h 30.
mercredi 25 septembre 2019
Paiements en ligne : bientôt un renforcement de l'authentification des consommateurs
Publié le 17 septembre 2019 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)
Les dispositifs d'authentification
des paiements électroniques en ligne vont être renforcés, dans le cadre
de la mise en œuvre de la 2e directive européenne sur les services de paiement (dite « DSP2 »). C'est ce qu'indique l'Observatoire de la sécurité des moyens de paiement (OSMP) dans un communiqué du 11 septembre 2019.
Afin
de limiter le risque de fraude lors des opérations de paiement sur
internet, il est prévu de remplacer progressivement d'ici décembre 2020
le recours aux codes SMS à usage unique par de nouvelles solutions plus
sûres comme, par exemple, la saisie d'un code confidentiel ou d'une
empreinte biométrique par le biais de l'application mobile de banque en
ligne.
La plupart des consommateurs pourront bénéficier fin 2020
de ces nouvelles solutions d'authentification renforcées sur les
paiements en ligne de plus de 30 €.
Date limite de consommation des produits alimentaires : peut-on les dépasser ?
Publié le 18 septembre 2019 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)
Sur les produits alimentaires
préemballés que vous achetez, vous pouvez lire une date limite de
consommation (DLC) ou une date de durabilité minimale (DDM).
Mais, pour
éviter tout risque d'intoxication, quelles sont les différences à
connaître entre DLC et DDM ?
La DLC est une limite impérative, elle indique qu'au-delà de cette date le produit est périmé et non consommable.
Cela
concerne par exemple les viandes, poissons, produits laitiers frais...
qui sont des denrées microbiologiquement très périssables susceptibles,
après une courte période, de présenter un danger immédiat pour la santé.
La DLC est indiquée par la formule « à consommer jusqu'au » suivie de l'indication du jour et du mois ou d'une référence à l'endroit où cette date figure sur l'étiquetage.
Par contre, la DDM, anciennement date limite d'utilisation optimale (DLUO), indique qu'au-delà de cette date, le produit n'est pas périmédu moment que l'emballage n'est pas abîmé, même s'il peut avoir perdu
certaines de ses qualités gustatives et nutritionnelles. Cela concerne
notamment les pâtes, légumes secs, café, thé... Le dépassement de la DDM
ne rend pas l'aliment dangereux, il peut donc encore être commercialisé
et consommé.
La DDM est indiquée par la formule « à consommer de préférence avant le » complétée par une indication de temps ou par une référence à l'endroit où cette indication figure sur l'étiquetage.
Par
conséquent, seuls les produits ayant une DLC dépassée doivent être
impérativement retirés de la vente et ne doivent pas être proposés à la
consommation.
Certains produits alimentaires
peuvent ne pas avoir de DLC ou de DDM, il s'agit en particulier des
fruits et des légumes frais mais aussi des produits de la boulangerie et
de la pâtisserie.
Depuis le début de la mise en place des
restrictions de circulation, et le durcissement du contrôle technique
(auquel elles échappent), les voitures de plus de 30 ans sont de plus en
plus souvent passées en carte grise collection. Est-ce vraiment une
bonne idée ? Voici la liste des avantages et des
inconvénients de cette carte grise spéciale "anciennes".
Commençons par définir précisément de quoi on parle. Qu'est-ce exactement que la carte grise collection ?
Déjà, on ne parle plus de carte grise collection (CGC) mais de CIC (Certificat d'immatriculation collection) : c'est une carte grise spécifique, réservée aux véhicules de 30 ans et plus, qui ne sont plus produits, et dont les caractéristiques n'ont pas été modifiées.
À noter que c'est le véhicule qui devient "collection", et non la carte
grise en réalité.
Bon à savoir aussi, le passage en carte grise
collection n'est absolument pas automatique, et il n'est évidemment pas
obligatoire ! Il signifie aussi que le véhicule passe de statut "d'objet
d'usage" à celui "d'objet patrimonial".
Le CIC implique également une
réglementation spécifique, dont nous allons reprendre les
caractéristiques, soit en avantage, soit en inconvénient.
Cette réglementation a beaucoup
évolué en 2009, lors du passage au nouveau système d'immatriculation des
véhicules (SIV), qui a considérablement assoupli les règles, et rend
aujourd'hui le passage en CIC bien plus intéressant qu'auparavant.
Ainsi, avant cette date, la circulation n'était autorisée que dans son
département et dans les départements limitrophes, et il fallait demander
une autorisation préfectorale pour se déplacer ailleurs. Tout cela a
disparu.
Avantages du certificat d'immatriculation collection
Un contrôle technique tous les cinq ans au lieu de deux
Pour les véhicules en CIC, la durée de validité du contrôle technique,
au vu des faibles kilométrages moyens parcourus, est portée à cinq ans,
contre deux ans pour les autres. Mieux encore, pour les véhicules
datant d'avant 1960, il a été tout simplement supprimé.
Un avantage qui a poussé de
nombreux propriétaires de véhicules de plus de 30 ans à passer en carte
grise collection, surtout depuis le durcissement dudit contrôle
technique l'année dernière (20 mai 2018).
Mais attention, subtilité. Lors
du passage de la carte grise normale en collection, suite à une vente,
le contrôle technique effectué avant (et obligatoire pour obtenir la
carte grise) garde une durée de validité de 2 ans. Ce n'est qu'au
prochain CT que la validité passera à 5 ans.
Plus de restrictions géographiques de circulation
Nous l'avons vu, depuis 2009, il
n'existe plus pour les véhicules en carte grise collection aucune
restriction de circulation, ni en France, ni même à l'étranger. Le
statut sur ce point est le même que pour une carte grise normale.
Pas de restriction de circulation dans les ZCR
Les ZCR, ce sont les zones de circulation restreintes, dans lesquelles il est nécessaire de posséder une des 6 vignettes Crit'Air,
pour pouvoir circuler. Il en existe quatre aujourd'hui : Paris,
Grenoble, Lille et Strasbourg. Les véhicules qui ne peuvent obtenir de
vignette sont donc interdits de circulation dans ces zones (tous ceux
datant d'avant le 1er janvier 1997, et même les diesels d'avant 2001
dans la ZCR de Paris), sauf le soir et le week-end (pour schématiser).
C'est donc le cas de tous les véhicules de plus de 30 ans.
Or, comme par magie, en passant à la carte grise collection, les restrictions de circulation sont levées. Par exemple, une Renault Super 5
de 1987 en carte grise normale sera interdite de circulation, la même
en carte grise collection sera autorisée. Les pics de pollution restent
les seuls moments pendant lesquels la circulation sera interdite.
Des plaques d'immatriculation libres
Les véhicules en carte
grise normale doivent être équipés de plaques au format européen, avec
mention de la région et du département à droite et du pays à gauche. En
carte grise collection, on peut au contraire continuer à arborer, ou
revenir aux anciennes plaques d'immatriculation (fond noir et lettres
argentées, sans autre mention). Même le format devient libre
(rectangulaire, carré, courbe).
Facilités pour immatriculer des véhicules non importés en France
Contrairement à une
immatriculation en série normale, pour laquelle l'État français demande
un certificat de conformité européen (CoC) ou une attestation de
réception à titre isolée, lorsqu'elle provient d'un pays étranger,
l'immatriculation en carte grise collection ne nécessite pas de
certificat de conformité. Juste une attestation (voir plus bas).
Elle permet donc de facilement
immatriculer des voitures jamais importées officiellement, comme
beaucoup de modèles américains ou japonais d'avant 1980, mais aussi des
voitures dont le constructeur a disparu, et qui ne peut donc plus
délivrer de CoC.
Plus de retrait de la carte grise en cas d'accident grave
Les véhicules immatriculés en
collection roulent en général peu et ont par conséquent peu d'accidents.
Mais si cela arrive, ils sont protégés de tout retrait de carte grise
par un expert, qui ne pourra leur appliquer de procédure VEI (véhicule
économiquement irréparable) ou VGE (véhicule gravement endommagé). C'est
une conséquence du fait que le véhicule à perdu son statut d'objet
d'usage, pour devenir objet patrimonial. Il est donc protégé. Et vous
pourrez dans tous les cas procéder à sa réparation. Pour autant, pour
reprendre la circulation, il devra être de nouveau expertisé à l'issue
des travaux.
Assurance moins chère
On peut déjà faire assurer en
collection une auto de plus de 25 ans, 20 ans et même parfois moins âgée
encore (chaque assureur a ses propres règles). Mais si elle a plus de
30 ans et bénéficie d'une carte grise collection, c'est encore plus
facile, et les tarifs sont en règle générale, vu les kilométrages
parcourus très faibles, au ras des pâquerettes. Sauf exception pour les
voitures dont la cote a atteint des sommets, ce qui n'est pas le cas
pour une Peugeot 205 GRD, ou une Super 5 Saga.
Les inconvénients du certificat d'immatriculation collection
Une attestation à fournir
En plus des papiers habituels
nécessaires à la constitution du dossier d'immatriculation, il faudra
fournir à la préfecture une attestation, prouvant le caractère
"collection" du véhicule au sens législatif (plus de 30 ans, plus
commercialisé, caractéristiques techniques, etc.). Cette attestation
peut être délivrée par le constructeur lui-même, ou par la FFVE
(Fédération française des véhicules d'époque), moyennant la somme de 60
euros, et prouvera que le véhicule "répond
aux dispositions du 6.3 de l'article R. 311-1 du code de la route et
peut être immatriculé avec l'usage véhicule de collection".
Plus de notion de vice caché
Lors d'un achat d'un
véhicule immatriculé "collection", il n'y a plus de moyen de se
retourner contre le vendeur pour un motif de vice caché. La
jurisprudence établie va toujours dans ce sens. Le véhicule est en effet
vendu comme "objet patrimonial" nous l'avons vu, et non comme un objet
d'usage quotidien. L'acheteur ne peut donc attendre une fiabilité
comparable à celle d'un véhicule récent.
Il faut donc se montrer
particulièrement vigilant lors d'un achat de voiture qui est déjà en
carte grise collection. Certains sont bien "maquillés" pour présenter
convenablement, mais sont pourris à cœur. Il sera impossible de se
retourner contre le vendeur.
Le véhicule doit rester strictement d'origine
La loi définissant une voiture en
carte grise collection comme faisant partie du patrimoine, elle exige
donc que son état se rapproche le plus possible de celui qui était le
sien à la sortie d'usine. Bien sûr, il peut avoir été procédé à certains
aménagements (modernisation du système électrique, ajout d'une
climatisation lorsqu’elle existait en option, par exemple). Mais des
modifications plus lourdes (échange de moteur contre un plus puissant,
remplacement du freinage à tambour par un freinage à disque), et sur un
autre plan, tout ce qui ressemble à du tuning fera perdre son statut de
"collection" au véhicule.
Par ailleurs la très grande
majorité des répliques, dont la carte grise mentionne le nom du véhicule
donneur, ne peuvent prétendre à la carte grise collection.
Interdiction d'une utilisation professionnelle
À partir du moment où un véhicule
passe en certificat d'immatriculation collection, il perd
automatiquement le droit de servir de façon commerciale, et doit se
contenter d'un usage personnel et familial.
Ainsi, vous pourrez
marier votre fille au volant de votre Citroën DS en carte grise
collection, mais vous aurez interdiction de la louer à un ami pour qu'il
fasse de même. La location entre particuliers est donc interdite (même
si cela se fait beaucoup), idem pour tourner dans des films d'époque. Si
vous voulez le faire, il faut rester en carte grise normale. Attention,
les assureurs sont pointilleux en cas d'accident. Certains d'entre eux
autorisent une utilisation pour faire les trajets domicile-travail (tous
les jours ou ponctuellement), mais sur le principe, même ces trajets
peuvent être interdits. Cela ne pose de soucis qu'en matière d'assurance. En matière de contravention, le risque est absent.
Et si vous avez acheté un vieux
fourgon H1 Citroën pour le transformer en food-truck ou en stand de
vente ambulant, comme ça se fait énormément, veiller à ce qu'il soit
aussi en carte grise classique, sinon, vous serez marron et hors-la-loi.
Les véhicules de transport de
personne de personnes de collection perdent leur droit à cet usage, sauf
autorisation et seulement pour se rendre à des manifestations à
caractère historique ou commémoratif.
Cela dit, le législateur n'a pas précisé les sanctions encourues en cas de non-respect de cette interdiction.
Pas de retour en arrière
Enfin, il faut savoir que le
passage en carte grise collection est définitif. Ou en tout cas, il est
considéré comme définitif. En effet, la Loi prévoit qu'un retour en
carte grise normale est possible via une réception à titre isolée de la
part des DREAL (direction régionale de l'environnement, de l'aménagement
et du logement, ex DRIRE). Mais ces mêmes DREAL refusent
systématiquement les demandes pour les véhicules de plus de 30 ans...
Donc à moins de leur forcer la main via un passage en justice, c'est
compliqué. On considère donc que le basculement est définitif. Il faut
donc bien réfléchir à la chose, surtout si l'on a pour projet futur une
utilisation commerciale de son véhicule.