Grossesse et alcool : c'est non !
Publié le 11 septembre 2018 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)
Pendant la grossesse, boire de l'alcool est toxique pour le fœtus et
peut engendrer de nombreuses complications pour le bébé (retard de
croissance, atteintes du système nerveux, malformations...) dont le
syndrome d'alcoolisation fœtale (SAF) est la forme la plus grave.
C'est
ce que rappelle Santé publique France dans le cadre du lancement de sa
campagne nationale d'information « zéro alcool pendant la grossesse » suite à la journée mondiale de sensibilisation au SAF.
En effet, en cas de consommation d'alcool pendant la grossesse,
l'alcool passe, par l'intermédiaire du placenta, dans le sang du bébé et
peut nuire à son développement.
Si les consommations d'alcool
importantes et régulières sont à l'origine des problèmes les plus
graves, des consommations plus ponctuelles peuvent aussi avoir des
conséquences néfastes pour le nouveau-né (dans l'état actuel des
connaissances, il n'est pas possible de définir le seuil de consommation
d'alcool en-dessous duquel il n'y aurait pas de risques pour le bébé).
C'est pourquoi, les autorités sanitaires recommandent par principe de
précaution de s'abstenir de toute consommation de boisson alcoolisée
pendant la grossesse.
Entre
2006 et 2013, 3 207 nouveau-nés ont présenté au moins une conséquence
liée à l'alcoolisation fœtale.
Ces chiffres qui représentent environ une
naissance par jour sont même sous-estimés du fait de de la difficulté
de diagnostiquer ces troubles en période néonatale, ces chiffres ne
comptabilisant pas non plus les diagnostics qui ont été établis
ultérieurement.
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