Alimentation, plastiques, produits phytosanitaires, bien-être animal... : ce que dit la loi EGalim
Publié le 08 novembre 2018 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

Parmi les mesures contenues dans cette loi, il faut retenir en particulier :
- la suspension de l'emploi du dioxyde de titane dans les produits alimentaires (E171) utilisé couramment dans les confiseries, les desserts, les crèmes glacées, les sauces d'assaisonnement ou encore les plats préparés ;
- la possibilité d'emporter les aliments ou les boissons non consommés dans les restaurants et les débits de boissons (avec mise à disposition par les professionnels de contenants réutilisables ou recyclables) ;
- l'interdiction en 2020 des bouteilles d'eau en plastique dans les cantines scolaires mais aussi des touillettes et pailles en plastique dans la restauration, la vente à emporter, les cantines et les commerces alimentaires ;
- l'obligation d'atteindre 50 % de produits locaux ou sous signe d'origine et de qualité dans la restauration collective publique à partir de 2022 ;
- l'interdiction des produits phytosanitaires à base de néonicotinoïdes ;
- le renforcement de la protection des riverains habitant à proximité des zones de traitements phytosanitaires ;
- l'extension du délit de maltraitance animale en élevage aux activités de transport et d'abattage ;
- la désignation d'un responsable de la protection animale dans chaque abattoir ;
- l'expérimentation de la vidéo-surveillance dans les abattoirs volontaires ;
- l'interdiction de mise en production de tout bâtiment d'élevage nouveau ou réaménagé de poules pondeuses en cage.
Ce texte fait suite aux travaux des États-généraux de l'alimentation qui s'étaient déroulés du 20 juillet au 21 décembre 2017.
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