Rechercher dans ce blog

jeudi 30 avril 2020


Compléments alimentaires : attention aux plantes qui pourraient perturber vos défenses immunitaires

Publié le 28 avril 2020 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

Saule, reine des prés, harpagophytum, curcuma, échinacées, bouleau, peuplier, réglisse... L'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) met en garde contre la consommation de certains compléments alimentaires. Ils peuvent contenir des plantes susceptibles de perturber les défenses naturelles de l'organisme utiles pour lutter contre les infections comme le Covid-19.

Dans le contexte d'épidémie actuel, vous pourriez être tenté de recourir à des solutions dites « naturelles », telles que les compléments alimentaires contenant des plantes aux propriétés anti-inflammatoires. Attention, l'Anses attire l'attention sur le risque de consommer des produits susceptibles d'entraver la réponse immunitaire de votre organisme.

C'est ainsi que plusieurs plantes ont été identifiées par le groupe d'expertise collective d'urgence mis en place par l'Anses. Il s'agit des plantes contenant des dérivés de l'acide salicylique (analogues de l'aspirine) :
  • le saule ;
  • la reine des prés ;
  • le bouleau ;
  • le peuplier ;
  • la verge d'or ;
  • les polygalas.
Et aussi des plantes contenant d'autres anti-inflammatoires végétaux :
  • l'harpagophytum ;
  • les échinacées ;
  • le curcuma ;
  • la réglisse ;
  • la griffe du chat (appelée aussi liane du Pérou) ;
  • les plantes des genres Boswellia et Commiphora (connues pour leurs gommes-oléorésines appelées « encens » et « myrrhe »).
L'Anses recommande donc :
  • aux personnes consommant ces compléments alimentaires dans un but préventif de suspendre immédiatement la consommation de ceux contenant ces plantes dès l'apparition des premiers symptômes du Covid-19 ;
  • aux personnes consommant ces compléments alimentaires dans un contexte de pathologies inflammatoires chroniques de discuter impérativement avec leur médecin de la pertinence de poursuivre ou non leur consommation.

Elle rappelle également aux professionnels de santé l'importance de déclarer au dispositif de nutrivigilance de l'Anses les effets indésirables survenant dans le cadre de la consommation des compléments alimentaires.



Des dispositions ont été prises par l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) pour sécuriser l'utilisation des médicaments contenant du paracétamol ou des anti-inflammatoires non stéroïdiens, notamment en les retirant de la présentation en libre accès dans les pharmacies.




mercredi 29 avril 2020

INSCRIPTIONS SCOLAIRES 2020-2021

INSCRIPTIONS SCOLAIRES
 2020-2021

 

Contraventions et amendes : des délais plus longs pour contester

Publié le 27 avril 2020 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)


En raison des mesures de confinement liées à la crise du Covid-19, les délais de contestation des avis de contravention et d'amende forfaitaire à la suite d'un délit sont doublés. 
Cela concerne les avis envoyés par l'Agence nationale de traitement automatisé des infractions (ANTAI) entre le 12 mars et le 24 juin 2020, c'est-à-dire un mois après la fin de l'état d'urgence sanitaire.

Les nouveaux délais de contestation

  • Les avis de contravention et les avis d'amende forfaitaire délictuelle (liée au non-respect du confinement notamment) : 90 jours à compter de la date figurant sur l'avis (au lieu de 45 jours habituellement).
  • Les avis d'amende forfaitaire majorée : 60 jours à compter de la date figurant sur l'avis (au lieu de 30 jours).
  • Les avis d'amende forfaitaire majorée concernant une contravention au code de la route envoyés en recommandé : 6 mois à compter de la date figurant sur l'avis (au lieu de 3 mois).
  • La désignation du conducteur d'un véhicule immatriculé au nom d'une personne morale (pour les professionnels) : 90 jours à compter de la date figurant sur l'avis (au lieu de 45 jours).


Comment contester ?

Vous avez le choix entre deux modalités :
  • en ligne sur le site de l'ANTAI  ;
  • par courrier. Il faut compléter et renvoyer le formulaire de requête en exonération reçu avec l'avis de contravention. S'il s'agit d'une contestation de majoration, il faut alors renvoyer le formulaire de réclamation joint à l'amende forfaitaire majorée que vous avez reçue, si possible par lettre recommandée avec accusé de réception.

L'officier du ministère public chargé de votre dossier pourra donner une suite positive à votre demande et classer le dossier sans suite : la contravention sera alors annulée.

Dans le cas contraire, elle sera envoyée au tribunal de police. Le juge vous convoquera ou prendra sa décision après consultation de votre dossier. Sa décision vous sera transmise par courrier. En cas de condamnation, l'amende pourra être majorée à 375 €.

vous ne pouvez pas contester une amende forfaitaire majorée (procédure de réclamation) si vous avez demandé un délai de paiement ou une remise gracieuse.

mardi 28 avril 2020

CONFECTION DE MASQUES





Réouverture progressive de la déchetterie


Réouverture progressive de la déchetterie 





La déchetterie du Pré Mou de la Région de Levroux sera ouverte les lundi 4 mai, mercredi 6 mai et samedi 9 mai, UNIQUEMENT SUR RENDEZ-VOUS.

Cette relance progressive est nécessaire pour éviter une surcharge de nos équipements, tout en permettant le respect des gestes barrières.

Nous demandons particulièrement aux personnes/entreprises ayant des gros volumes de se faire connaître rapidement, afin de permettre une évacuation de leurs déchets avant la réouverture.
 
 
Merci de prendre Rendez-Vous aux bureaux de la COCOREL au 02.54.35.54.05 (09 h 00-12 h 00 /14 h 00-17 h 00).

Pour ces rendez-vous, les particuliers devront remplir leur attestation de déplacement en cochant « déplacement pour effectuer des achats de première nécessité » et préciser DECHETTERIE.

Il est rappelé que le confinement reste la règle à respecter et que chacun doit limiter son nombre de sorties hebdomadaires. Sans rendez-vous, l'accès à la déchetterie reste interdit.



A compter du lundi 11 mai, le fonctionnement de la déchetterie du Pré Mou reviendra à la normal. 
2 agents seront cependant sur place les premières semaines, afin d'adapter l'accès en fonction de l'affluence.






Commerces : peut-on vous refuser un paiement en espèces par crainte du virus ?

Publié le 23 avril 2020 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)


Vous avez été confronté à un refus de paiement en argent liquide chez un commerçant qui invoquait le risque de contagion par la manipulation des pièces et des billets ? Cela est illégal, et aussi discriminant comme le rappelle le Défenseur des droits. 
Le paiement sans contact reste un moyen pour payer en toute sécurité. Il sera bientôt possible de payer sans contact pour un montant allant jusqu'à 50 €.

Ce n'est pas permis

Le paiement en espèces est le seul moyen de paiement que le commerçant est dans l'obligation d'accepter. S'il refuse, il est passible d'une amende de 150 € (2e classe). Par ailleurs, cette attitude pourrait être qualifiée de « refus de vente » qui est une pratique interdite par le Code de la consommation.

Toutefois, le refus est possible dans certains cas. Par exemple :
  • le nombre de pièces utilisées par le consommateur pour payer est supérieur à 50 ;
  • le commerçant n'a pas assez de pièces pour rendre la monnaie. C'est le consommateur qui doit faire l'appoint ;
  • la pièce ou le billet est trop abîmé et pourrait être rejeté par la Banque de France ;
  • la pièce ou le billet est suspecté d'être faux ;
  • il s'agit d'une pièce ou d'un billet retiré de la circulation ;
  • la pièce ou le billet est une devise étrangère ;
  • pour des raisons d'ordre public ou techniques : par mesure de sécurité pour des commerçants en horaires de nuit, par mesure de protection contre des actes de vandalisme envers les horodateurs.

Le paiement en espèces est limité par des seuils fixés par la loi (par exemple : 1 000 € pour un particulier au bénéfice d'un professionnel, 300 € pour le paiement des impôts).




C'est aussi discriminant

Le Défenseur des droits rappelle que refuser le paiement en espèces représente une discrimination qui a pour effet de priver de nombreuses personnes de l'accès aux produits de première nécessité : « les majeurs protégés » (régime de tutelle, de curatelle, ou de sauvegarde de justice), les personnes en situation de vulnérabilité économique comme certaines personnes âgées, les personnes percevant les minima sociaux, les personnes sans abri, ou encore les mineurs non accompagnés et les demandeurs d'asile ne disposant pas de cartes de paiement.

Les personnes qui rencontreraient ce problème peuvent le signaler auprès du Défenseur des droits ou de la Direction départementale de la protection des populations .


Le Défenseur des droits souligne que le refus de paiement en espèces dans les commerces ne fait pas partie des mesures restrictives relatives à la lutte contre la propagation du virus Covid-19 prévues par la loi relative à l'état d'urgence sanitaire et les ordonnances d'application.

Et le paiement sans contact ?


Le paiement sans contact par carte bancaire permet de procéder au paiement sans taper son code confidentiel et évite ainsi de manipuler le terminal. 
Il peut représenter une précaution supplémentaire dans le contexte de l'épidémie de Covid-19.

Sur recommandation de l'Autorité bancaire européenne, le plafond d'un paiement sans contact actuellement fixé à 30 € sera relevé à 50 € à partir du 11 mai 2020, sans qu'il soit nécessaire de renouveler sa carte.


lundi 20 avril 2020

CONCOURS MAISONS ET FERMES FLEURIES




BDI - Bibliothèque Départementale de l'Indre

Accédez gratuitement aux ressources numériques de la BDI

 source : Conseil Départemental 36 - avril 2020


Dans le contexte actuel de confinement, le Département de L'Indre via la Bibliothèque Départementale de la l'Indre (B.D.I.) a décidé de proposer à chaque Indrien non inscrit en bibliothèque, la possibilité d'accéder gratuitement, pour une durée de 2 mois, aux ressources numériques suivantes : Médiatheque numérique, toutapprendre.com et Skilléos.

Pour ce faire, rendez-vous https://www.biblio36.fr


Se connecter :
Cliquez sur ressources numériques et complétez le formulaire d'inscription.

Information importante : lors du choix d'une bibliothèque saisissez "HORS RESEAU". Une fois le formulaire complété, votre inscription sera validée par la B.D.I., dans les 24 heures et vous pourrez donc bénéficier de ces 3 accès : 
  • Médiathèque numérique (ArteVOD) : 3 films ou documentaires par mois, pour Toutapprendre.com et Skilléos à l'ensemble des ressources en illimité.

S'identifier :
Sur le site biblio36.fr, cliquez sur connexion et renseignez vos identifiants. Votre nom apparaîtra en haut à droite ; cliquez dessus, puis sur mes ressources numériques.



 



Congés payés, RTT, durée du travail : le Code du travail est assoupli pendant l'urgence sanitaire

Publié le 07 avril 2020 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)


Congés payés, CET, jours de repos, durée maximale de travail quotidienne ou hebdomadaire, temps de travail des salariés... Des dispositions temporaires ont été exceptionnellement prises afin de permettre aux entreprises de s'adapter aux conséquences économiques, financières et sociales de l'épidémie. Elles sont précisées dans une ordonnance parue au Journal officiel du 26 mars 2020 en application de la loi d'urgence sanitaire.

Les congés

Pendant la période d'état d'urgence sanitaire et sous réserve d'un accord d'entreprise ou de branche, l'employeur peut de manière exceptionnelle :
  • imposer la prise de congés payés ou modifier les dates d'un congé déjà posé, dans la limite de 6 jours ouvrables (soit 1 semaine de congés payés), en respectant un préavis d'au moins 1 jour franc (au lieu d'1 mois ou du délai prévu par un accord collectif). Il peut s'agir de congés acquis à prendre avant le 31 mai ou bien de congés acquis, mais à prendre avant même le début de la période où ils sont habituellement pris (soit, à compter du 1er juin) ;
  • fractionner des congés payés sans l'accord du salarié et suspendre temporairement le droit à un congé simultané des conjoints ou des partenaires liés par un pacte civil de solidarité (Pacs) dans une même entreprise ;

Sans un accord d'entreprise ou de branche, l'employeur peut imposer au salarié, avec un préavis minimum d'1 jour franc, de prendre ou modifier :
  • les journées de réduction du temps de travail (RTT) ;
  • les journées ou demi-journées d'une convention de forfait en jours sur l'année ;
  • les jours déposés sur le compte épargne-temps et en déterminer les dates lorsque les difficultés de l'entreprise ou des circonstances exceptionnelles l'exigent.
L'employeur ne peut imposer au salarié de prendre plus de 10 jours de repos ou d'en modifier la date. Le salarié ne pourra pas prendre ces jours de congés au-delà du 31 décembre 2020.

 

Le temps de travail

Par dérogation, les entreprises relevant de secteurs particulièrement nécessaires à la sécurité de la Nation ou à la continuité de la vie économique (dont la liste sera déterminée par un décret à paraître), ainsi qu'aux entreprises qui leur assurent des prestations nécessaires à l'accomplissement de leur activité principale peuvent déroger aux règles de durée du temps de travail.
Les changements suivants sont admis :
  • passage de 10h à 12h pour la durée quotidienne maximale de travail de jour ;
  • passage de 8h à 12h pour la durée quotidienne maximale de travail de nuit sous réserve de l'attribution d'un repos compensateur égal au dépassement de la durée ;
  • passage de 11h à 9h pour la durée du repos quotidien sous réserve de l'attribution d'un repos compensateur égal à la durée du repos dont le salarié n'a pu bénéficier ;
  • passage de 44h à 46h pour la durée de travail hebdomadaire autorisée sur une période de douze semaines consécutives ;
  • passage de 48h à 60h pour le temps de travail autorisé sur une même semaine ;
  • autorisation du travail le dimanche ;
  • baisse du temps de repos compensateur entre deux journées de travail de 11h à 9h.
Les entreprises régies par le Code rural et de la pêche maritime bénéficient du même mécanisme.


Tout employeur faisant usage d'au moins une de ces dérogations devra en informer le comité social et économique de l'entreprise ainsi que la direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi.



dimanche 19 avril 2020

Poème Berrichon

POEME BERRICHON




Un peu de poésie ne peut pas nous faire de mal et nous déplaire durant cette période plutôt inhabituelle.


Poème de Pascal PAUVREHOMME - conteur et poète berrichon
extrait publié par La Bouinotte (Châteauroux 2005)


Ça s’est bin toujou’s fait

Quanque ça vint la montée du temps,
Sitôt qu’ l’hiver, al’ est pâssée,
Y a mes vouésins, tu les entends,
Qui s’ mettont à japper su’ moué :
- Avouène ton chevau, mon vieux basiot,
Si tu veux fini’ tes embleuves.
T’attends l’ dégel ou t’attends l’iau ?
Nous, ça y est, la marsèche a’ leuve.
Moué, j’y réponds : - Bin qu’a’ leuve don’,
Al’ est coumme vous, al’ a l’veson.
Avant Saint-Mar’, ça y f’ra bon.
Faites-vous-en-pas, j’ vas bin tout s’mer.
Les embleuves ;
Ça s’est bin toujou’s fait.

 Quanque aux bouchures défleurit l’mai,
Les v’là déjà après tout f’ner.

Ça l’arsemb’e une épidémie,
Coumme la maladie d’ la faucherie.
I’ râpont tout : pacages et prés.
Sitôt coupé, sitôt serré.
Ça l’a tout juss’e l’ temps d’ sécher.
I’ vou’rint bin m’ fai’ fougaler :
- Coupe don’ tes foins, i’ vont grainer.
Moué j’y réponds, sans m’ameiller :
- Faites-vous-en-pas, j’ vas bin tout f’ner,
Mes bêtes auront bin d’ l’apidance,
A’ z’ont jamais pâti d’ la panse.
A’ pren’ra bin l’ temps d’ vous faucher,
Celle-là du champ des allongés.
Les foins ;
Ça s’est bin toujou’s fait.

Quanque su’ les blés, la paille jaunit,
Dans les jambes i’ z’ont des froumis.
Tant pire si l’grain, il est pas mûr,
Faut tout couper, l’ temps yeu’ dure,
Sans décesser, à pleines bordées.
Ça prend pas guère l’ temps d’ graisser.
Les jours, les v’là p’us assez longs,
Minme dans la nuit, i’ bourdonnont.
- Mais v’êtes don’ fous, allez-y mou.
Moué, j’ dis qu’ ça r’ssemble à rin du tout.
Si j’tins encore à la fin d’août
Mais j’embauchons à peine juillet.
Qui faire que vous vous ameillez ?
La mosson ;
Ça s’est bin toujou’s fait.


Quanque l’ raisin c’mmence à sanger,
Allez, ça y est, faut vendanger.
I’ s’eccupont pas des varjus,
On y mettra du suc’ en p’us.
C’est coumme une bande de sansounnets.
Les vignes, a’ s’ vouéyont pas condui’.
Et puis les v’là à m’allucher :
- Tu veux don’ les laisser pourri’.
Sôrs tes poinçons, prépare tes siaux ;
Manquab’e que tu bouèras qu’ de l’iau.
C’est-ti qu’tu les laisses aux moniaux
Vou qu’ tu crain’rais l’ mal de dos ?
- Eccupez-vous pas d’ mes douleurs.
Moué, j’y laisse prend’e de la couleur,
Que j’y réponds. Cueillez-les don’
Si v’aimez fai’ d’ la ch’tite bosson.
C’est pas du bouère à ma manié’.
Les vendanges ;
Ça s’est bin toujou’s fait.


L’aut’e souèr, j’avins fini d’ souper,
J’ dis à Fonsine : - Vins don’ t’ coucher.
J’étais bin juss’e su’ l’pouèl des reins,
Que v’là-ti pas que j’ sens sa main
Qu’a’ m’ fourgounnait sur l’ devant.
A’ v’nait d’me faire coumme un coup d’ sang.
J’y dis bin vite : - Veux-tu fini’,
J’sons p’us d’une âge aux agaceries ;
On va laisser tout l’ monde au lit.
Mais si tu croués qu’ ça l’a r’butée,
Al’ est r’venue à m’allucher :
- Arrive don’ là, mon grous moniau,
Arrive don’ vite, j’ veux t’ fai’ la piau !
Mais tu gonfelles pas l’édredon,
J’ te sens bin pâle dans ton caleçon,
T’aurais-ti pas des foués l’ pleyon ?
Moué, j’y réponds : - bouge pas mignon,
Laisse don’ fai’ un peu la nature.
Minme l’ pain mou, i’ finit dur.
Ça va bin v’ni’, sans m’agacer.
La bricole ;
Ça s’est bin toujou’s fait.


 
Pascal PAUVREHOMME « Detfunt l’Ugène », monologues patoisants publié par La Bouinotte (Châteauroux, 2005)


Glossaire, sonorités :A’, al’ : elle.Allucher : séduire, allécher.Ameiller (s’) : se faire du tracas, du souci.Apidance : nourriture.Basiot : idiot, imbécile.Bouchure : haie vive servant de clôture.Ça l’arsemb’e : cela ressemble.Ch’tit : mauvais ou petit.Eccuper : occuper.Embleuves (ou emblaves) : semailles.F’ner : faire les foins.Fougaler : précipiter le mouvement, énerver.Fourgounner : remuer en faisant du bruit.I’ : il.« In » : remplace le son « ien ».« Ins » : remplace le son « ais ».Juss’e : juste.Leuve : lève.Manquab’e : sans doute.Marsèche (la) : orge.Minme : même.Moniaux : les petits oiseaux en général.« Ouè » : « oi ».Pleyon : manque de vigueur, en parlant du sexe masculin.Toujou’s : toujours.Veson (le) : nervosité.Voù : où.Yeu : leur (s).




MAIRIE DE ROUVRES LES BOIS

Ma photo
ROUVRES-LES-BOIS, INDRE, France
Bienvenue à ROUVRES