Mieux vivre avec son asthme, c’est possible
07 février 2018- L'ASSURANCE MALADIE
Le service sophia asthme, qui est désormais proposé par l’Assurance
Maladie sur l’ensemble du territoire, accompagne les personnes
asthmatiques à l’aide de conseils et d’informations personnalisés.
L’objectif ? Aider les personnes concernées à mieux connaître l’asthme
et ses traitements, apprendre à contrôler leur maladie et, ainsi,
améliorer leur qualité de vie au quotidien. Ce service répond à un vrai
besoin puisque, aujourd’hui, 60 % des patients ont un asthme
insuffisamment contrôlé (1).
L’Assurance Maladie a expérimenté depuis 2014 la déclinaison du
service sophia (proposé aux patients diabétiques depuis 2008) aux
malades asthmatiques. Ce nouveau service a
été conçu en partenariat avec la Société de pneumologie de langue
française, la Fédération française de pneumologie et l’association de
patients Asthme et allergies. Il s’agit, en soutien des consultations
avec leur médecin traitant, d’aider les adhérents à mieux mettre en
pratique les conseils de celui-ci et à mieux vivre avec leur asthme.
Depuis le 19 mars 2018, ce service expérimenté à l’origine sur 18
départements-tests, puis étendu en mai 2017 à 46 départements, a été
généralisé à toute la métropole (2).
L’enquête (3) réalisée après un an d’expérimentation a montré que les
patients adhérents au service déclarent prendre plus régulièrement leur et avoir modifié leurs habitudes de vie (surveillance des symptômes, activité physique, tabac, etc.).
Brochures d’information, newsletters bimestrielles et entretiens
téléphoniques personnalisés menés par des infirmiers-conseillers en
santé constituent le cœur de ce service dont 89 % des patients
expérimentateurs sont satisfaits. 76 % d’entre eux indiquent également
mieux différencier traitement de crise et 71 % mieux comprendre comment gérer une crise d’asthme.
Gratuit et sans engagement
À partir du 19 mars 2018, les personnes éligibles recevront un
courrier de l’Assurance Maladie les invitant à adhérer au service sophia
asthme. Ce service gratuit et sans engagement intervient en soutien des
consultations du médecin traitant et des autres professionnels de
santé. Il est proposé :
- aux assurés de l’Assurance Maladie ;
- âgés de 18 à 44 ans ;
- ayant bénéficié d’au moins 2 remboursements d’antiasthmatiques en 2017 et d’1 au cours de l’année 2016 ;
- ayant déclaré un médecin traitant.
Depuis ce mois-ci, une vidéo de présentation du service est
diffusée dans les accueils des caisses de l’Assurance Maladie ainsi que
sur le web. Des affiches de la campagne peuvent être présentes dans les
cabinets médicaux.
Parallèlement, l’Assurance Maladie a développé une application gratuite, Asthm’Activ, disponible sur Google Play et l'Appstore.
Elle permet de mieux connaître son asthme et d’être à l’écoute de ses
symptômes : suivi du contrôle de l’asthme, conseils pratiques, rappels
programmés de prise de médicaments.
(1) Enquête santé et protection sociale 2006 réalisée par
l’Institut de recherche et documentation en économie de la santé
(Irdes).
(2) Le service d’accompagnement sophia asthme sera proposé dans les Drom-Com à partir de septembre 2018.
(3) Enquête proposée par voie postale à 10 000 adhérents représentatifs en termes d’âge, de sexe, de niveau de sévérité de la maladie, réalisée par l’institut A+A pour l’Assurance Maladie du 9 juin au 29 juillet 2016 ; résultats après analyse de 1 430 réponses.
(2) Le service d’accompagnement sophia asthme sera proposé dans les Drom-Com à partir de septembre 2018.
(3) Enquête proposée par voie postale à 10 000 adhérents représentatifs en termes d’âge, de sexe, de niveau de sévérité de la maladie, réalisée par l’institut A+A pour l’Assurance Maladie du 9 juin au 29 juillet 2016 ; résultats après analyse de 1 430 réponses.
En savoir plus sur l’asthme
L’asthme n’est pas une fatalité
L’asthme touchait en 2006 plus de 4 millions de personnes en France
métropolitaine (1). Véritable enjeu de santé publique, cette maladie
chronique de plus en plus courante se caractérise par une inflammation permanente des bronches
et se manifeste par des épisodes de gêne respiratoire (essoufflement),
de respiration sifflante, de toux sèche ou de sensation d’oppression
dans la poitrine. Elle entraîne des difficultés dans la vie quotidienne
et est responsable de 64 000 hospitalisations et d’environ 900 décès
chaque année (2). Pourtant, trop de personnes ne prennent pas un
traitement sur la durée alors que leur asthme est symptomatique et
gênant au quotidien. Pour elles, l’asthme serait une fatalité qu’il
faudrait supporter, sans pouvoir agir.
Contrôler son asthme, à quoi ça sert ?
La population des asthmatiques présente des profils de comportement
très variés. Certains souffrent d’asthme intermittent, d’autres d’asthme
persistant. En 2006, 28 % des asthmatiques (1) disaient se sentir
limités dans leur vie quotidienne. Or, contrôler son asthme, c’est
parvenir à réduire, voire à supprimer les symptômes : gêne respiratoire,
réveils nocturnes, difficulté à pratiquer ses activités habituelles. En
cas de besoin, la prise – dans les conditions prescrites par son
médecin – d’un
vise à soigner l’inflammation des bronches et à limiter la survenue des crises.
(2) Données 2014 et 2015 Santé publique France.
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