Réussir sa cueillette de champignons
(source : Rustica)
Voici
quelques conseils pour éviter l’intoxication et revenir avec un panier
rempli… de champignons comestibles !
Pour partir à la cueillette aux champignons,
munissez-vous d'un guide sur les champignons, d'un panier, d'un couteau…
et de bonnes chaussures !
Pour une longue sortie, emportez aussi une carte locale.
Les plans de certaines forêts domaniales sont à la disposition des
visiteurs dans les offices de tourisme ou dans les délégations
régionales de l’Office national des forêts (ONF).
Quand y aller et où chercher??
- Le cycle lunaire influence-t-il la pousse des champignons et peut-on s’y fier pour choisir la date d’une sortie en forêt ? À ce jour, les observations effectuées ne permettent pas de répondre affirmativement à cette question.
- Le facteur climatique joue un rôle prépondérant dans l’apparition des champignons. Ainsi, on peut assister à des pousses soudaines, et parfois abondantes, environ trois ou quatre jours après un orage
- Avec un peu de pratique, vous apprendrez à repérer les indices qui vous révéleront les “bons coins”. Observez la végétation, mais aussi les champignons. Souvent, l’amanite tue-mouches poussent non loin des cèpes de Bordeaux. Grâce à sa couleur vive aisément détectable, vous pourrez trouver bien souvent les cèpes dans le même bois (avec parfois un décalage dans le temps).
Respecter l'environnement
Veillez à cueillir sans détruire le milieu. Ne pas gratter le sol autour du champignon, ne pas soulever la mousse ni les feuilles, ni ratisser le terrain pour découvrir de jeunes champignons. Si vous prenez soin de prélever les champignons sans bouleverser le milieu, le mycélium présent dans le sol sera préservé et pourra produire un nouvel individu lorsque les conditions s’y prêteront. Même les champignons non comestibles ou toxiques doivent être laissés intacts, car ils ont leur utilité dans le milieu naturel.
Ramasser soigneusement
Afin de se dispenser du lavage, qui dénature le goût
délicat des champignons, mieux vaut les cueillir les plus propres
possible, avec le minimum de souillure et de terre. En règle générale,
on les coupera au couteau au ras du sol ou à mi-hauteur du pied – telles
les girolles. Pour les espèces dont on ne consomme que le chapeau (les
faux-mousserons, les coulemelles…),
on ne prélèvera que celui-ci. Celles qui peuvent prêter à confusion
avec de dangereuses amanites doivent être déterrées afin de vérifier
l’absence ou la présence d’une volve (voir notre article : Comment identifier les champignons)
Entreposer sans mélanger
Ne pas placer dans le même panier des champignons charnus
et fermes et des espèces fragiles qui risqueraient de se retrouver
écrasées par les premiers. Compartimenter le panier ou, mieux encore, prévoir un récipient par espèce. Afin d’écarter tout risque d’intoxication, ne jamais mélanger pêle-mêle dans un panier des champignons comestibles dûment identifiés et des espèces douteuses. En effet, les champignons peuvent se briser durant la promenade et les fragments devenir difficiles à identifier.
Dans tous les cas, vous devez être certain de l’identification des champignons destinés à votre consommation. Au moindre doute, présentez votre récolte à un mycologue ou à un pharmacien compétent. Sinon, jetez-la, car il n’existe aucune autre façon de savoir si un champignon est toxique ou non.
Dans tous les cas, vous devez être certain de l’identification des champignons destinés à votre consommation. Au moindre doute, présentez votre récolte à un mycologue ou à un pharmacien compétent. Sinon, jetez-la, car il n’existe aucune autre façon de savoir si un champignon est toxique ou non.
Cet article est extrait du dossier Les champignons : apprendre à les reconnaître, les cueillir, les cuisiner
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