"Ma santé 2022" pour transformer le système de santé
"Ma Santé 2022 : un engagement collectif" c’est une meilleure
organisation des professionnels de santé au bénéfice des patients mais
aussi pour eux-mêmes.
Replacer le patient au cœur du soin
Avec la mise en place des parcours de soins, ce n’est plus au patient
de faire le lien entre les différents professionnels de santé, mais
c’est aux soignants de se coordonner.
L’objectif est de rassembler les soignants en ville et les soignants à
l’hôpital autour d’un projet de santé adapté aux besoins des Français
dans les territoires. Toutes les structures, privées, comme publiques,
travailleront ensemble.
Ma santé 2022 permettra de :
- Garantir la possibilité pour chaque Français d’avoir un médecin traitant
- Garantir l’accès à un rendez-vous tous les jours de la semaine jusqu’en soirée et le samedi matin
- Développer les actions de prévention
- Maintenir à domicile le plus possible les personnes fragiles, âgées ou présentant plusieurs pathologies
- Faciliter l’accès de tous les patients à des médecins spécialistes…
Redonner du temps aux médecins pour soigner
Pour libérer du temps médical, Ma Santé 2022 va aussi s’appuyer sur
des nouveaux métiers, comme les assistants médicaux (création de 4 000
postes) qui pourront assurer un certain nombre de missions à leur place.
Ma Santé 2022 fait aussi de la qualité et de la pertinence des soins un enjeu prioritaire.
Repenser l’offre hospitalière
Avec notamment des hôpitaux de proximité pour les soins du quotidien
(médecine, gériatrie, réadaptation). Les premiers "Hôpitaux de
proximité" seront labellisés en 2020 (objectif de 500 à 600 d’ici 2022),
plus que jamais nécessaires dans un contexte de vieillissement de la
population et d’augmentation des maladies chroniques.
Des rémunérations au forfait pour certaines pathologie chroniques (ex
: la prise en charge du diabète à l’hôpital) et une prime à la qualité
seront introduites.
Pour accompagner la mise en œuvre de Ma Santé 2022, l’objectif
national qui définit l’évolution annuelle des dépenses d’assurance
maladie (ONDAM) sera relevé à + 2,5 % pour accélérer le déploiement des
communautés professionnelles de territoire, le financement des nouvelles
fonctions d’assistants médicaux, l’organisation des Hôpitaux de
proximité et le soutien à l’investissement hospitalier.
Repenser la formation et la carrière des soignants
Le numerus clausus et les épreuves nationales classantes seront
supprimés. 2 objectifs principaux : une orientation progressive
encourageant les passerelles et la diversification des profils et une
définition plus pertinente des choix de spécialités des étudiants.
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